LA JOYEUSE VIE DES CALIFES DANS UN DESERT …. PAS TROP DESERTIQUE
L’un de ces châteaux est Qsar Amra, où des fresques murales relatent la joyeuse vie des nomades, faite de banquets, parties de chasse et autres « parties ». Ce château avait une autre originalité, celle de disposer d’un système hydraulique permettant de cultiver des jardins grâce à l’irrigation. Aujourd’hui, le puits de 30 m de profondeur est à sec et les jardins ont disparu.
DES CHATEAUX DANS UN DESERT TOTALEMENT PLAT
Après 150 kms d’autoroute sans caractéristique particulière, nous laissons Amman sur notre gauche et entrons dans un paysage que nous n’avions encore jamais vu : un désert totalement plat, couvert de sable et de graviers allant du blanc au noir (asphalte), où des tentes de bédouins, rarissimes, voisinent avec des ateliers ou centrales électriques, et avec les fameux châteaux, très isolés dans cette platitude.
LE VOYAGE EST FINI … PAS ENCORE !
Selon le programme initial, nous devons rentrer à Amman où nous serons directement amenés à l’aéroport, pour attendre pendant presqu’une journée notre avion de retour ; c’e st pas terrible ! alors nous demandons à l’agence de voyage locale s’il est possible d’ajouter une étape supplémentaire, pour visiter les « châteaux du désert » situés au n nord-est d’Amman, à la frontière syrienne ; après quelques hésitations et une brillante négociation, c’est banco !
Avant de quitter Akaba, nous visitons des ruines de forteresse et prenons notre petit déjeuner dans un restaurant boutique de souvenirs ; le déjeuner est excellent, les souvenirs viendraient de Chine ???
ENFERMES DANS UN SUPERBE HOTEL
Notre dernière étape, avant le retour à l’aéroport d’Amman, est AQABA, un port sur la Mer Rouge au statut compliqué, car bien que Jordanien, il est frontière avec Israel, juste en face de notre hôtel, avec l’Arabie Saoudite, et l’Egypte. Il a le statut de port franc, mais il est très surveillé … tellement que nous n’avons pas le droit de sortir seuls du site hôtelier, qui dispose, il est vrai de sa propre plage, de son propre port de plaisance, et de multiples allées très fleuries et décorées.
Au programme : siestes, baignades, petite promenade en ville, mais dûment accompagnés par notre chauffeur-guide, très sympa au demeurant.
COUCHER DE SOLEIL SUR WADI RUM
UNE NATURE CREATIVE
La plupart des blocs de rochers dans Wadi Rum constituent des œuvres originales, parfois lisses et dérapantes, parfois sculptures complexes ressemblant à une construction humaine (ex : le pont de Burdah). La lumière solaire anime ce paysage exceptionnel, le faisant évoluer au cours de la journée du blanc jaune au rouge noir foncé
Nous arrivons à notre campement, une sorte d’hôtel de luxe auquel nous ne nous attendions pas ; pas besoin de lampe électrique, immense restaurant avec ambiance musicale sympa, démonstration de cuisine du désert avec cuisson de mouton sous des dômes de sable, chambre immense superbement décorée. Nous sommes des bédouins privilégiés ! Comme nous ne sommes que 2 Français à côté de 67 Thaïlandais, nous avons droit aux petits soins du patron qui nous a épargné les longues files d’attente devant la multitude de plats qui constituaient notre repas du soir.
ENTRE MASSIFS, FALAISES VERTICALES, ET ETENDUES SABLEUSES
Les montagnes du Wadi Rum peuvent atteindre une altitude dépassant 1700 mètres et adopter de multiples formes géométriques : cubes, cylindres, pyramides … Les couleurs vont du jaune clair au rouge foncé et changent en fonction de la position solaire ; l’eau est très rare, mais pas absente, ce qui permet aux bédouins d’entretenir des troupeaux de chèvre et des dromadaires ; la présence humaine est attestée par des inscriptions graphiques sur certaines parois et par diverses constructions, notamment des tombes …
UN VOYAGE TOUT-TERRAIN DANS UN PAYSAGE MARTIEN
Nous partons vers l’extrême sud de la Jordanie, AKABA et son port et sa plage sur la Mer Rouge, avec une étape dans le Wadi Rum, en plein désert, où nous dormirons comme des bédouins, en version luxe ! Pour traverser le désert, nous devons rejoindre un autre guide et voyager dans un 4-4, à travers dunes sablonneuses ou chemins rocailleux. Nous avons choisi d’être dans la partie découverte du 4-4, pour mieux voir des sites merveilleux ; tant pis pour les secousses !
Nous visitons rapidement un centre d’exploitation de phosphate, qui possède sa propre ligne de chemin de fer, très ancienne parait-il !
A PETRA, UNE DERNIERE FOIS
Le lendemain, nous avons journée libre ; que faire ? sinon retourner sur le site, et faire une balade en direction du Madhbad, le « Haut Lieu du Sacrifice ». L’objectif : avoir une vue de haut et globale sur la ville basse ; pour cela, il y a 400 marches à monter, dans un défilé grimpant perpendiculaire au Sick. La marche est parfois difficile, mais assorties de plateformes d’où la vue est imprenable.
Même problème au retour : la fatigue ; et encore une solution : emprunter une calèche, qui nous ramènera au Centre ; après avoir négocié, nous partons, mais à mi-chemin, le conducteur arrête sa monture et nous dit : si vous voulez aller plus loin, il faut payer un supplément ; nouvelle négociation, avec un refus total de notre part ; finalement, il nous conduit jusqu’au bout.